Le corps humain est une structure complexe alliant de nombreux systèmes, tous reliés entre eux.

Lorsque celui-ci présente une anomalie, une contrainte externe ou interne, le système nerveux va alors tenter de trouver la manière la plus efficace de faire fonctionner le corps sans douleur. Pour ce faire, à chaque instant, il va naturellement envoyer des milliers de messages au corps afin d’effectuer autant de petits ajustements. C’est ce qui s’appelle compenser.

Néanmoins, ces compensations vont parfois entraîner des modifications musculaires, articulaires, tendineuses, etc., et ainsi créer un déséquilibre postural (musculaire, squelettique, etc.) pouvant mener à différents stress mécaniques et psychiques.

Une étude réalisée en 2006 (McCully) a par exemple (re)démontré qu’au niveau de l’épaule, le moindre dysfonctionnement d’un des muscles de la coiffe des rotateurs (fatigue, syndrome d’accrochage ou tendinopathie,…) entrainait une participation accrue du deltoïde lors de l’élévation du bras. En conséquence, le déséquilibre compensé par cette sur-activité favorisait une surcharge au niveau de l’articulation, et augmentait de ce fait le risque de blessure(s) au niveau des tendons de la coiffe des rotateurs.

Tout comme l’épaule, le système musculaire développé autour de nos genoux peut subir le même genre de déséquilibre, et causer une surcharge d’activité sur un des muscles ou sur l’articulation.

En cas de traumatismes « psychologiques » : l’état de notre psychisme selon les évènements que nous vivons a une influence sur la « tenue » de notre corps.

L’origine d’une gêne ou d’une douleur n’est pas toujours celle que l’on croit : de mauvais appuis ou une inégalité de longueur de membre, par exemple, peuvent se répercuter au niveau du bassin ou du dos.

La biomécanique holistique permet alors de déterminer ce schéma imparfait synonyme de troubles fonctionnels, de blessures et de douleurs.

Sources :

Corespa, Attention aux compensations, 5 juillet 2021

Centre de Santé Biomécanique